L’Haptonomie

Nos histoires personnelles, nos modes de vie, nous ont parfois contraints à des réflexes de replis naturels et ajustés face aux agressions extérieures. Ces fonctionnements de survie, par leur répétition, se sont parfois incrustés dans notre quotidien au point de se manifester en-dehors de circonstances objectives d’agression extérieure, limitant ainsi notre perception du monde tel qu’il est, notre capacité de discernement, notre ouverture à la vie et aux autres, et donc notre plaisir de vivre.

L’Haptonomie, la « Science de l’Affectivité », élaborée par Frans Veldman, a permis de comprendre et de conceptualiser ces fonctionnements de replis/insécurité/survie et d’ouverture/sécurité/vie, et surtout d’expérimenter comment passer consciemment de l’un à l’autre.

Cette démarche permet donc de réapprendre, parfois d’apprendre, comment s’ouvrir à la perception de l’autre dans sa globalité, et dans cette ouverture comment le rencontrer affectivement, d’être à être, dans le respect, l’authenticité et la clarté.
Cette capacité de rencontre peut se vivre avec nos proches ou les personnes que nous croisons, avec les enfants comme avec les adultes, et même avec les animaux ... L’Haptonomie nous soutient donc dans une ouverture au monde et à tous les êtres vivants, dans le plaisir de la rencontre.

L’Haptonomie est déclinée dans différents champs : l’obstétrique, la périnatalité, la puériculture, les soins médicaux et infirmiers, la formation ... et la psychothérapie.

Plus concrètement, l’Haptopsychothérapie propose habituellement 3 séances de découverte. Il s’agit d’expériences offrant des repères clairs sur la capacité de la personne d’être ouverte au monde, et permettant ainsi d’orienter le travail thérapeutique dans le soutien de son désir vital profond.
Ces expériences de perception sont facilitées en étant dévêtus (en sous-vêtements ou en maillot), toujours dans le respect des possibilités de chacun.

 

La Gestalt

Chaque individu ne peut être dissocié de l'environnement dans lequel il évolue. La Gestalt regarde comment cette interaction s'élabore. Et donc aussi comment la personne entre en contact avec son psychothérapeute, sorte de métaphore de son rapport au monde. Mais le thérapeute ne se contente pas d'être un observateur bienveillant ou un miroir soutenant, il s'engage comme une personne dans la relation thérapeutique en mettant au service de son patient/client comment il est touché lui-même dans la rencontre. Cette authenticité et cet engagement du thérapeute permettent à la personne de se redécouvrir et d'explorer dans une atmosphère de soutien, de non-jugement, d'autres façons de rentrer en contact avec le monde.

Ce cheminement permet de se dégager progressivement de ce que l'on a fait de nous, de découvrir une liberté d'être autrement, et donc de devenir responsable aujourd'hui de nos fonctionnements, devenant ainsi l'artisan de notre propre vie.

 

Le travail psycho-corporel

Expression pour signifier que le travail psychothérapeutique peut non seulement donner une place conceptuelle au corps, mais également le faire participer par sa mobilisation et son expression. Le sens même de ce travail psycho-corporel se fonde sur l'observation que nos expériences psychologiques significatives s'engramment dans notre corps en termes de tensions/détentes, crispations/fluidité. De même, notre souffle de vie, notre être le plus profond se manifestent, dans l'instant présent, dans l'ensemble de notre corporalité, à tel point que le terme psycho-corporel, même en oubliant son trait d'union, ne peut plus rendre compte du caractère profondément consubstanciel de toute notre corporalité animée.

Le travail que je propose laisse donc une place centrale à la personne perçue et accueillie dans sa globalité, dans une invitation à remettre du mouvement et de la fluidité là où la vie l'a raidie, fermée ou bloquée, que ce soit dans ses pensées, ses représentations, ses émotions ou son tonus corporel.

 

Et les autres approches ?

Tant de chemins existent pour amener la personne à la conscience et à la liberté de s'incarner pleinement. Les voies de la psychothérapie sont infinies et rendent compte de la richesse et de la complexité de l'être humain.
Si une démarche prévalait, elle aurait depuis longemps acquis tous les suffrages.
C'est avant tout la qualité de la relation thérapeutique, la confiance qui s'y développe qui est le levier le plus puissant du travail thérapeutique. J'encourage dès lors chacun à faire confiance à son intuition pour s'orienter vers le thérapeute et la démarche thérapeutique qui lui conviendra singulièrement et précisément pour l'étape de son cheminement.